Motion De Lassemblée Générale De LUFR Déconomie-gestion Et Du CEPN Du 27 Mars 2023

L'assemblée générale du CEPN et de l'UFR d'économie-gestion de l'université Paris XIII réaffirme son rejet de la réforme des retraites et des attaques contre les services publics et le monde du travail.

Elle invite l'ensemble des personnels à rejoindre la mobilisation.

Nous saluons les efforts des organisateur·ices des séminaires qui ont fait le choix d'annuler et de reporter. Il est important qu'il n'y ait effectivement pas de journées d'études et rendez-vous du laboratoire les jours de mobilisation.

Suite à une discussion avec une centaine d'étudiant·es mobilisé·es, le Président a clarifié ce qui doit être entendu par banalisation lors des journées de mobilisation :

  • le distanciel n'est pas possible (il faut pour cela une décision de la CFVU)
  • les examens, partiels et contrôle continu, doivent être annulés, modifiés ou reportés : seuls les concours nationaux peuvent être maintenu (par exemple, concours de médecine)
  • si le cours est néanmoins maintenu, on ne peut évaluer les étudiant·es sur le contenu des cours qui ont eu lieu lors des journées banalisées

Demain mardi 28 mars, il ne peut donc n'y avoir ni distanciel, ni examens. De fait, de nombreuses heures d'enseignement n'ont pas eu et ne pourront avoir lieu. L'AG invite l'ensemble des collègues à faire preuve de bienveillance en adaptant les programmes et les évaluations en fonction de la mobilisation, et en favorisant le dialogue avec les étudiant·es.

L'AG appelle dès maintenant à se réunir en assemblées communes étudiant·es, enseignant·es, BIATSS, par filière et par année afin entre autres de décider collectivement de l'organisation de la fin du semestre. Comme premier pas, nous invitons l'ensemble des étudiant·es de l'UFR, des collègues administratif·ves et enseignant·es à se retrouver le mardi 4 avril à 14h30 pour échanger.

Les prochaines dates :

Au-delà du retrait de la réforme des retraites, il s'agit de faire entendre notre demande de fin de la précarité dans l'ESR, en commençant par le doublement du paiement des heures de vacations. A Paris 13, cela signifierait passer d'environ 2% du budget de l'université dédié à la rémunération des vacataires à 4 %. Pour rappel, les vacations représentent un peu moins d'un tiers des heures d'enseignement réalisées dans notre université.